KARAK 2

KARAK 2

Jouer à la version II de Karak, c’est comme regarder la suite d’un film qu’on a adoré.

Mélange d’excitation et d’angoisse. Et si c’était nul ? Et si c’était extra ?

La première bonne surprise, c’est la boîte. On l’admire avec les yeux et même avec les mains. Le  » II  » en relief nous rappelle qu’on est bien sur une version augmentée de Karak, ce dungeon crawler familial par excellence, s’il en est, et qu’avant d’explorer les terres qui entourent le château, il a fallu partir à l’assaut de ses catacombes.

Bien sûr on peut jouer à Karak II sans connaître Karak. Le jeu est autonome. D’ailleurs on devrait être obligé de jouer au deuxième Karak si les méandres de la vie nous ont privés du premier.
Pour les petits veinards qui l’ont connu, c’est un régal que de retrouver sa légende et ses héros.

Pas de couloirs sombres et de dragon à vaincre dans ce deuxième volet, mais des campagnes hostiles et un Seigneur Noir. Vous n’y parviendrez pas seul.

C’est là la grande nouveauté. Pour combattre l’armée des Ténèbres, votre personnage devra déployer ses propres unités ; des unités à recruter, à loger, à nourrir… Autrement dit la victoire passera par une bonne gestion de vos ressources, mécanique inexistante dans le Karak de nos débuts.

La partie prend fin dès qu’un joueur réussit à zigouiller le Seigneur Noir. Celui qui détient le plus grand nombre de Pierres d’Âme la remporte.

Bref, pas de doute. Aventure, exploration, pillage, personnages fantastiques, combats de monstre…

Si la stratégie l’emporte désormais sur le hasard, nous sommes bien à Karak, et c’est tant mieux.

De 2 à 5 joueurs, à partir de 10 ans

Durée moyenne d’une partie : 45 minutes

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